La pression autour du poids et de l'apparence est d'autant plus importante dans les classes élevées, et est particulièrement diffusée et amplifiée par les médias.
a. Société d'aujourd'hui
Ce phénomène touche plus particulièrement les femmes, dont le corps est parfois utilisé de manière dégradante ou largement exposé dans tout son ensemble (la nudité, inévitable dans la publicité est en effet amplement féminine) et est d'ailleurs dénoncé par une partie de la société.
Les anorexiques viennent souvent des milieux socio-économiques aisés, la fréquence des cas diminue de plus en plus que l'on se rapproche des catégories sociales défavorisées.
Une étude anglaise a pu montrer que l'anorexie mentale touchait une jeune fille sur cinquante dans les écoles privées britanniques alors que dans les lycées d'état, pour une même classe d'âge, une adolescente sur deux cents était concernée. De plus, aux États-Unis, une étude à constaté que ce phénomène ne touchait quasiment pas la population noire dont le niveau économique est plus bas que celui de la population blanche.
Enfin, les cas d'anorexie mentale dans les pays dits du tiers monde sont rarissimes.
b.Un culte du corps marqué
Aujourd'hui, la beauté et la minceur sont défini comme un signe extérieur de succès, de bonheur. De nos jours être maigre c'est être beau, fort, avoir de la volonté et être en bonne santé. La silhouette longiligne est quasiment devenue un signe de distinction caractériel. C'est un véritable phénomène de société des années 2000, à l'image de la chirurgie esthétique et de la préoccupation du "moi", la minceur est devenue le critère incontournable de la beauté et se vente partout.
A travers les différents modes de régime : crèmes amincissantes, gélules ventre plat..., liposuccion, régimes hyperprotéinés, diététique, produits 0%...
L'ampleur que prend la publicité, illustrée par des mannequins de plus en plus maigres et revoyant à la baisse les mensurations idéales, se répercute sur le regard d'une adolescente (et même celui de toutes les générations) envers son corps.
