3) Solutions
Les traitements de l’anorexie sont généralement difficiles. Car sortir du cercle infernal est un travail de longue durée (plusieurs années en général). Ce trouble est souvent pris en charge très tard : la famille et l’entourage ne veulent souvent pas voir le problème. Pourtant, des solutions existent, associant suivi médical et psychothérapie.
a. Hospitalisation
Pour vaincre l'anorexie, il faut savoir qu'il n'y a quasi pas de médicaments, seuls des anti-dépresseurs sont parfois prescrit pour certaines anorexiques. La moitié des cas d'anorexique sont hospitalisées dans des hôpitaux (parfois spécialisés). Les personne anorexiques assument ainsi un contrat de poids minimum à respecter, imposé par un spécialiste.
Ces personnes se retrouvent alors isolées et sont privées de tout contact avec l’extérieur pendant une période de temps. Chaque prise de poids de la part de l’anorexique lui permet alors d’accéder à de nouveaux droits, tels que des coups de téléphone, des visites de la part de la famille, le tout suivant l’évolution de la masse corporelle. Le contrat de poids minimum atteint, le patient peut alors quitter l’hôpital, tout en suivant un régime alimentaire.
b. Thérapie
Dans l’autre moitié des cas anorexiques, ces personnes suivent plusieurs psychothérapies diverses, tel que l’hypnose, la thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à appliquer la psychologie scientifique à la thérapie de certains troubles déterminés (ici l’anorexie) par cette approche particulière de la psychologie, ou encore la thérapie de type émotionnelle ou analytique, ainsi que la thérapie familiale qui consiste à prendre en charge en psychothérapie plusieurs membres d’une même famille.
Ces psychothérapies sont généralement pratiquées par des psychologues, des psychiatres ou encore par des associations spécialisées.
Seulement 30% à 50% des anorexiques qui ont été hospitalisée ou qui ont pratiquée une thérapie rechute pendant le traitement de la maladie qui est très difficile.
D'après l'avis d'un pedopsychiatre, 1 tiers des patients guérissent, 1 tiers souffrent chroniquement et 1 tiers meurt.
